Les conséquences démographiques de la politique d'urbanisation :


 

La fuite en avant dans une urbanisation à outrance de la ville n'est pas sans conséquences pour celle-ci, outre son impact direct sur le cadre de vie et la circulation, l'aspect démographique est éloquent.

Entre 1999 et 2015 notre petite ville voit sa population augmenter de près d'un tiers dont 20% sur la période 2007-2015, du jamais vu dans sa longue existence.

Cet afflux massif de population ne trouve aucune justification dans un éventuel manque de logements, le nombre de logements vacants restant étonnant stable depuis 40 ans.
En revanche, adieu le charme des quartier pavillonnaires, en 15 ans le PLU et la politique d'urbanisme font passer la part des logements collectifs de 53% à 62%, tout un symbole !

Cette politique concrétisée par les promoteurs immobiliers et financée par la défiscalisation fait d'Auray une ville de locataires, ceux-ci étant la cible prioritaire de programmes qui ne verraient pas le jour sans le dispositif Scellier.

Cerise sur le gâteau, le choix délibéré de ne pas favoriser l'emploi dans la commune fait que les deux tiers des actifs devront aller travailler dans d'autres villes, sans doute en voiture, aggravant considérablement les difficultés de circulation que nous connaissons aujourd'hui.

Quant à dire que ces "banlieusards" d'un nouveau type feront leurs courses sur leur lieu d'habitation ou leur lieu de travail nous ne disposons d'aucune étude en ce sens mais l'on peut imaginer que l'impact sur l'économie locale ne sera pas proportionnel aux dégâts occasionnés.






Les données sont issues de l'INSEE données à la commune mises à jour en 2007
Les extrapolations 2015 sont faites à partir des déclarations de l'adjoint à l'urbanisme : 1500 logements en construction d'ici 2015, auxquels nous avons retranchés 108 logements rénovés du Gumenen soit 1392 nouveaux logements, nous avons repris l'estimation de 1,5 habitants par logement du PLU.

 



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